
Raphaël Benyoucef est né à Charleville-Mézière, la ville d’Arthur Rimbaud, figure mythique qui l’a inspiré depuis son enfance, comme lui il a cherché son “orient”. Aprés des études en guitare jazz, il a refusé sa bourse qui récompensait les élèves les plus méritants pour partir sur les “routes”. Après plusieurs années de “vagabondage” entre l’Inde, l’Andalousie, la Grèce, la Turquie, il a trouvé dans l’Oud le lien parfait entre “l’Orient” et la “Méditerranée” qui coule dans ses veines de par ses origines napolitaine et kabyle.
Il a eu la chance, ensuite, d’être l’élève du maître de Oud Palestinien Adel Salameh, cette relation intense et privilégiée l’a fait rentrer de plein pied dans le monde du “Makam”. Après sa mort brutale il est rentré en tant qu'élève au conservatoire de Montpellier dans la classe de l'égyptien d'Ihab Radwan, il est devenu professeur à ses côtés pendant deux ans. Il est également multi-instrumentiste (bouzouki grec et arabe, guitare fretless, flûte traversière, Rubab afghan..) et compositeur. Il joue dans différents projets, allant de la musique traditionnelle avec Vojao (musique de la Méditerranée Orientale) à la musique modale contemporaine (Sabir quintet), ainsi qu'à l'accompagnement de conte d’orient et de méditerranée (kamel guenoun, Samuel Lares, Aïni Iften...)
Aventureux, il a également croisé la scène avec des musiciens classiques indiens, iraniens, des touaregs marocains, Il aime s’ouvrir à des collaborations cosmopolites car pour lui la musique n’a pas besoin de passeport et transcende les frontières.
Il a été samplé par Serge Bulat, artiste new-yorkais de musique électronique vainqueur du 15th Independant Music Awards.
Il travaille depuis peu pour le cinéma, notamment sur le film de l'Américain Gabriel Xavier Bly-wolf "Flying Fish", et sur le documentaire "Un père un fils et Sankara" du Berlinois Andreas Landeck, avec notamment la collobaration de son frère rappeur, Monsieur G.
