
Raphaël Benyoucef offre au oud une voix moderne, vivante et poétique, à la croisée des traditions, de la création contemporaine et des échanges interculturels. Il est né à Charleville-Mézière, ville d’Arthur Rimbaud, comme lui il a été inspiré par l’esprit du voyage et la quête de son “Orient”. Après des études en guitare jazz, il a pris la route, de l’Inde à l’Andalousie, de la Grèce à la Turquie, et y a découvert le Oud, instrument capable de fusionner ses racines méditerranéennes avec ses influences contemporaines , donnant à sa musique une voix profondément enracinée et résolument moderne.
Il a eu la chance d’être l’élève du maître Palestinien de oud Adel Salameh. Après la mort de ce dernier, il a poursuivi sa formation au conservatoire de Montpellier dans la classe de l’égyptien Ihab Radwan, devenant son assistant et professeur pendant deux ans. Multi-instrumentiste et compositeur, il joue et crée différents projets, de la musique traditionnelle avec Vojao à la musique modale contemporaine avec le Sabir Quintet, Tout en gardant une approche transversale des arts, il accompagne des conteurs d’Orient et de Méditerranée depuis des années (Kamel Guenoun, Samuel Lares, Aïni Iften, Pascal Quéré…), et travaille également pour le cinéma, avec notemment le film "Flying Fish" du réalisateur Américain Gabriel Xavier Bly-Wolf et le documentaire" Un père, un fils et Sankara" d’Andreas Landeck, qui a
gagné le 1er prix du meilleur documentaire au SOBH Festival de Téhéran.
Aventurier musical, il collabore avec des groupes et des artistes du monde entier et de styles variés, Nabankur Battacharya, Pourya Raisi, Abishek Mishra, Rishab Prasana, Georgi Dimitrov, Stuart Dickson, Douar trio, Mayuck Gangopadhyay, Daraa Tribes, Serge Bulat, a la Vuelta, Dervisaki, Slow joe and the ginger accident, Monsieur G etc...Affirmant que la musique n’a pas de frontières et que le cœur et l’engagement sincère sont ses seuls passeports.
Son oud devient ainsi une voix vivante, politique, poétique et universelle.
